Achetez mon livre : Photo de nature — 52 défis

Vous savez quoi ? Les librai­ries sont désor­mais consi­dé­rées comme des com­merces essen­tiels. Vous n’a­vez donc aucune excuse pour ne pas aller voir votre libraire pré­fé­rée et lui deman­der de vous four­nir Pho­to de nature — 52 défis, écrit par Ross Hod­di­not et Ben Hall et tra­duit par mes soins.

Photo de nature : 52 défis, par Ross Hoddinott et Ben Hall

Fun fact : c’est le cin­quième ouvrage de la série 52 défis à être sor­ti de mon cla­vier. Ce sera pour­tant le qua­trième à arri­ver en rayons. Son pré­dé­ces­seur fait en effet par­tie de ces livres qu’il convient de lan­cer au cours d’une fenêtre de tir assez pré­cise ; il a l’a ratée en 2020, pour des rai­sons mys­té­rieuses mais peut-être liées à une petite pan­dé­mie qui a fer­mé les librai­ries et enfer­mé les gens chez eux1, et il attend patiem­ment le bon moment en 2021.

C’est donc le sui­vant, dont le sujet n’est pas aus­si sou­mis au calen­drier, qui arrive aujourd’­hui. Je ne vais pas vous faire l’in­jure de vous re-pré­sen­ter la série 52 défis, vous connais­sez sans doute. Comme ses aînées, Pho­to de nature est un petit bou­quin de 120 pages, com­po­sé de 52 cha­pitres indé­pen­dants. Vous êtes invi­té à le pico­rer selon l’ins­pi­ra­tion, à rele­ver les défis de votre choix au moment qui vous convient, bref, à vous l’ap­pro­prier et à en faire ce que vous voulez.

Qu’y trou­ve­rez-vous ? Un peu de tout, le seul point com­mun étant le titre : on parle de pho­to­gra­phie natu­ra­liste. Ça va donc de cho­per des oiseaux exac­te­ment au bon moment à faire des gros plans de cham­pi­gnons en pas­sant par les sil­houettes d’ours ou de cerfs… et tout ce que vous trou­ve­rez dans votre jardin.

Per­son­nel­le­ment, autant la pho­to de rue, la pho­to expé­ri­men­tale et Ins­ta­gram ne sont pas mes pas­sions pro­fondes, autant cet ouvrage-ci s’a­ven­ture sur des terres que je pra­tique depuis long­temps. Mes parents se feront un plai­sir de vous par­ler des kilo­mètres de pel­li­cule que j’ai gâchés à essayer de pho­to­gra­phier des oiseaux avec mon com­pact, qui devait avoir un 35 mm. C’est d’ailleurs une pho­to de nature que, cet été, j’ai uti­li­sée pour illus­trer l’anni­ver­saire du K‑5.

Je dis sou­vent que, en tant que tra­duc­teur, je découvre en pro­fon­deur des livres que je n’au­rais que sur­vo­lés, voire pas ouverts du tout, en tant que lec­teur. Sur celui-ci, ce qui m’a mar­qué, ce n’est pas for­cé­ment la décou­verte : j’ai retrou­vé un cer­tain nombre de conseils que je trou­vais évi­dents, de pra­tiques qui allaient de soi. Mais j’ai aus­si trou­vé ça pas­sion­nant de confron­ter ma vision de la pho­to natu­ra­liste à celle des auteurs. On n’a­borde pas tous les mêmes sujets de la même manière, et s’il m’est déjà arri­vé de jouer du contraste pour mettre en avant les formes d’un cygne ou de traî­ner à l’heure dorée pour essayer de cho­per une sil­houette nim­bée de soleil, je n’au­rais jamais eu l’i­dée de faire des sur­im­pres­sions de fleurs, de faire res­sor­tir la ville autour des pigeons, ou de mettre en scène un orvet sur un fond floral.

Que vous débu­tiez la pho­to natu­ra­liste et cher­chiez des petites astuces et des idées diverses, ou que vous la pra­ti­quiez depuis long­temps et soyez curieux de voir com­ment d’autres peuvent vous ins­pi­rer, vous trou­ve­rez donc votre compte dans ce petit ouvrage.

Par ailleurs, le for­mat réduit et la légè­re­té en font, comme des autres 52 défis, un bon can­di­dat pour traî­ner dans votre sac et occu­per les temps morts. On ne sait jamais, des fois que vous ayez quelques heures à pas­ser dans un affût…

  1. Et vous ver­rez dans quelques semaines que c’est pas un livre à lan­cer en plein confinement…