Achetez mon livre : Photo au smartphone — 52 défis

Oui, je sais, je suis à la bourre. La ren­trée a été agi­tée, que vou­lez-vous. Votre libraire a donc reçu et mis en rayon il y a deux semaines un nou­veau 52 défis, comme les pré­cé­dents tra­duit sur mon cla­vier : Pho­to au smart­phone — 52 défis, de Jack Hollingsworth.

Photo au smartphone - 52 défis, par Jack Hollingsworth

Vous connais­sez main­te­nant bien la série 52 défis : celui-ci est le dixième. Comme son titre l’in­dique, il se concentre sur la prise de vue à l’aide d’un smart­phone. L’au­teur uti­lise un iPhone (d’ailleurs, son ouvrage s’ap­pelle car­ré­ment 52 assi­gn­ments — iPhone pho­to­gra­phy outre-Atlan­tique) ; mais Eyrolles a sou­hai­té que la ver­sion fran­çaise vise un peu plus large, ce qui m’ar­range vu que mes appa­reils mobiles sont sous Android. Il n’é­tait évi­dem­ment pas ques­tion de pas­ser sous silence l’é­qui­pe­ment de l’au­teur, qui est indi­qué dès le tout pre­mier défi, mais juste de véri­fier si les actions et les astuces don­nées mar­chaient chez Hua­wei, Leno­vo ou Sam­sung – pour res­ter sur ce que je connais­sais – et si les appli­ca­tions conseillées exis­taient sous Android, afin de rendre le texte plus géné­rique lorsque c’é­tait possible.

Vous pour­riez pen­ser que la pho­to au smart­phone est plus res­tric­tive qu’a­vec un vrai appa­reil, et que ce volume doit être un peu redon­dant avec Pho­to Ins­ta­gram — 52 défis. Il n’en est rien. C’est en fait l’un des ouvrages les plus touche-à-tout de la série, Hol­ling­sworth uti­li­sant son télé­phone pour n’im­porte quel type de pho­to – pay­sage, voyage, vie quo­ti­dienne, pho­to culi­naire, abs­trac­tion gra­phique, mais aus­si por­trait, action, rue, archi­tec­ture, etc. Il touche la cou­leur, le noir et blanc, le high-key, le low-key, et même les fausses cou­leurs façon infra­rouge. Du coup, il parle de pho­to au-delà des smart­phones, et cer­tains pas­sages pour­raient tout à fait reve­nir vous ins­pi­rer un jour où vous vous pro­mè­ne­rez avec un hybride plein for­mat et une bat­te­rie d’objectifs.

Comme les pré­cé­dents, ce dixième volume peut donc inté­res­ser tout un cha­cun. Plus impor­tant, il peut aus­si décoin­cer ceux qui pensent encore que la pho­to sérieuse (aus­si amu­sante soit-elle) néces­site un appa­reil pho­to. Le for­mat est tou­jours idéal pour traî­ner au fond d’un sac et se lais­ser pico­rer au hasard, et l’im­pres­sion plu­tôt soi­gnée per­met de voir des nuances assez sub­tiles, mal­gré une trame un poil visible dans les tons clairs.