Achetez mon livre : Photo de voyage — 52 défis

Si vous avez des lunettes tein­tées, c’est le moment de vous rendre dans votre librai­rie favo­rite. Vous y trou­ve­rez faci­le­ment Pho­to de voyage — 52 défis, d’An­to­ny Zacha­rias, dont la ver­sion fran­çaise est sor­tie de mon clavier.

Photo de voyage - 52 défis, par Antony Zacharias

Je vous disais le mois der­nier que Pho­to de nature — 52 défis avait dou­blé un autre ouvrage, écrit plus tôt, qui devait res­pec­ter une fenêtre de tir assez pré­cise et avait raté la sienne en 2020, pour d’obs­cures rai­sons du style “on va pas lan­cer un livre sur la pho­to de voyage en plein confi­ne­ment”. C’est donc celui-ci qui arrive aujourd’­hui en rayons. Vous le trou­ve­rez faci­le­ment : c’est lui qui baigne son rayon d’une lueur rosée même lorsque la lumière est cou­pée. Eyrolles aime les encres de qua­li­té et la satu­ra­tion de ce magen­ta n’a rien à envier au vert de Pho­to­gra­phier ce que les autres ne voient pas.

Comme les pré­cé­dents 52 défis, celui-ci est com­po­sé d’une col­lec­tion de brefs cha­pitres auto­nomes, sur deux ou quatre pages, que vous pour­rez pico­rer gaie­ment au gré des envies. Le petit for­mat de l’ou­vrage est par­fait pour le glis­ser dans votre sac et vous occu­per en atten­dant que le soleil illu­mine cette sta­tue exac­te­ment sous le bon angle, qu’une vieille Mer­cu­ry colo­rée vienne com­plé­ter ce pla­teau cubain, ou que le bateau vous emmène pho­to­gra­phier ces éponges de Por­que­rolles. Ou encore, puisque le sort semble s’a­char­ner sur cet ouvrage, pour vous faire tenir durant vos longs tra­jets entre votre salon et votre chambre.

Débu­tant ou plus expé­ri­men­té, vous devriez trou­ver quelque chose au fil des 52 défis : cer­tains sont faciles et évi­dents, d’autres demandent une pré­pa­ra­tion minu­tieuse ; cer­tains sont pure­ment esthé­tiques, d’autres font tra­vailler la nar­ra­tion et construire des séries ; cer­tains visent sim­ple­ment à vous sou­ve­nir que vous étiez là, d’autres vous poussent à expri­mer vos sen­sa­tions à cet endroit. Dans tous les cas, j’es­père que sa lec­ture vous fera voya­ger pen­dant le troi­sième confi­ne­ment, comme sa tra­duc­tion m’a fait voya­ger lors du premier.