Lisez mon article : Instax ou Polaroid ?
|Depuis quelques années, mon activité en presse s’est un peu allégée. Mais, Le Monde ayant décidé de rapatrier la rédaction des guides d’achats (jusqu’ici traduits depuis Wirecutter), ils m’ont contacté pour faire un “petit” comparatif : les appareils photo instantanés. Celui-ci a été publié la semaine passée, pendant que je traversais la France en voiture1.
Vous avez peut-être entendu parler du Monde, un petit journal né avec les boomers mais très apprécié du grand public. Partenariat avec Wirecutter oblige, les guides traduits étaient plutôt du genre détaillé ; le format a dans l’ensemble été conservé pour la nouvelle formule franco-française, et ce premier comparatif qui sent bon le pineau des Charentes fait environ 42000 signes — ou 28 feuillets, si vous préférez.
Rapatrier la réalisation en France a permis de répondre au principal défaut que nous trouvions aux tests américains : si ceux-ci étaient très robustes et détaillés sur les aspects techniques, ils étaient parfois un peu légers côté pratique et culture. Nous avons donc intégré toute une section sur la photo instantanée, son histoire, ses utilisations, et les différents papiers existants. Parce que oui, dans ce domaine, l’appareil est indissociable du support : si vous cherchez un rendu constant, prenez un modèle qui mange du papier Instax, quel que soit votre amour pour le design et l’ergonomie des Polaroid.
Nicolas, qui chapeaute la rubrique, a également choisi de redécouper les explications sur les autres modèles du marché pour mieux séparer ceux qu’on trouve intéressants et ceux qu’on recommande d’oublier purement et simplement. Ça rend l’ensemble un peu plus clair et les intertitres plus proches donnent l’impression que le texte est plus rythmé : quand le petit logiciel de la rédaction annonce 26 minutes pour lire un article, il vaut mieux éviter de lasser le lecteur.
Enfin, on a aussi touché un mot du bilan écologique, notamment avec les piles et les ressorts intégrés à certains supports. Ça permet d’équilibrer les photos réalisées à l’aéro-club d’Angoulême et la licence FFA utilisée à la place des classiques cartes de crédit pour pas faire de pub à une banque2.
Oh, et pour le fun, vu qu’un appareil était accompagné de tout ce qu’il fallait pour ça, j’en ai aussi profité pour faire une photo composite, un grand classique que j’avais pas pratiqué depuis quelque temps. Spoiler : c’est plus difficile à réussir en argentique. La demi-douzaine d’essais avant d’avoir les attitudes et l’éclairage comme il faut n’a pas amélioré le bilan carbone du test.
Voilà, c’était donc mon retour dans le test de matériel photo. Bonne lecture !
- J’avais pas fait ça depuis un moment, et franchement : vaut mieux le faire en avion. Non seulement ça pollue pareil, mais ça va plus vite et ça fatigue moins. Et je parle même pas des tracteurs de l’Allier.
- Plus je fréquente les banques, moins j’ai envie de leur faire de la pub.