Achetez mon livre : Petite encyclopédie 2

Après la ruée de sep­tembre, les librai­ries affrontent la vague de début d’an­née. Eyrolles m’ayant fait tra­vailler de-ci de-là tout au long de 2018, il est logique qu’il y ait une fois encore des bou­quins sur les­quels j’ai bos­sé. Je viens donc vous par­ler d’un nou­vel ouvrage, au titre plu­tôt bref : Petite ency­clo­pé­die de la pho­to numé­rique — Le guide avan­cé, de David Taylor.

C’est assez pré­ci­sé­ment le contraire du duChe­min de l’é­té der­nier. Celui-ci était une intros­pec­tion ne par­lant jamais de tech­nique, mais plu­tôt de l’acte pho­to­gra­phique, de son sens, de sa qua­li­té. Comme son titre le sug­gère, la Petite ency­clo­pé­die… est un guide pra­tique sans fio­ri­tures, qui prend de grands thèmes géné­ra­listes (uti­li­sa­tion des cou­leurs, ges­tion de l’ex­po­si­tion, choix de l’ob­jec­tif…) et des buts pré­cis (pho­to­gra­phier un concert, faire un por­trait au flash, uti­li­ser la méthode Bre­ni­zer…) avant d’ex­pli­quer le prin­cipe et la réa­li­sa­tion étape par étape.

Garan­ti 100 % pra­tique, c’est donc un ouvrage simple et didac­tique, juste un peu plus poin­tu que son pré­dé­ces­seur, Petite ency­clo­pé­die de la pho­to numé­rique (tout court) de Chris Gat­cum — qui était extrê­me­ment grand public et s’a­dres­sait vrai­ment aux débu­tants. Ce Guide avan­cé est, en somme, par­fait pour ceux qui com­mencent à savoir uti­li­ser leur appa­reil et qui veulent appro­fon­dir, décou­vrir quelques tech­niques de plus et mieux com­prendre ce qu’ils font.

Comme beau­coup d’ou­vrages didac­tiques pra­tiques, il est consti­tué d’une mul­ti­tude de courts textes avan­çant pas-à-pas. Ça a posé un petit dilemme à la tra­duc­tion : faire comme d’ha­bi­tude, uti­li­ser un trai­te­ment de texte, mesu­rer l’an­glais pour s’as­su­rer que le fran­çais ne soit pas plus long, puis envoyer douze textes d’un para­graphe par page au maquet­tiste en espé­rant qu’il ne lui arrive jamais d’en sau­ter un et en le lais­sant s’ar­ra­cher les che­veux pour faire tenir dans le cadre cette phrase qui a le mal­heur d’a­voir trois mots avec des ‘m’ ? Ou tra­duire direc­te­ment dans la mise en page, voir immé­dia­te­ment si les textes tiennent bien dans leurs cadres, mais lais­ser le maquet­tiste s’ar­ra­cher les che­veux pour “caler” cor­rec­te­ment, rem­plir les trous et homo­gé­néi­ser le tout vu que j’au­rais for­cé­ment tri­po­té tous les blocs ?

Fina­le­ment, après avoir tes­té sur quelques pages, on a adop­té la seconde solu­tion, et j’ai pas­sé deux mois sous InDe­si­gn et, du coup, Win­dows, ce qui a dû faire sif­fler quelques oreilles du côté de San José et de Red­mond1.

Une fois n’est pas cou­tume, je n’ai pas encore reçu mes exem­plaires. Je pense que la fabri­ca­tion doit être simi­laire à celle du pre­mier tome de la Petite ency­clo­pé­die… : un dos col­lé de bonne fac­ture impri­mé effi­ca­ce­ment sur un papier sati­né agréable, quoique man­quant un peu d’o­pa­ci­té. [Mise à jour le 14 février :] j’ai reçu mes exem­plaires. Sans sur­prise, la fini­tion du pre­mier volume est bien au ren­dez-vous, mes com­men­taires ci-des­sus sont donc appropriés.

En tout cas, cette sixième col­la­bo­ra­tion avec Eyrolles a été fort inté­res­sante, avec encore un ouvrage très dif­fé­rent des pré­cé­dents qui a fait modi­fier en pro­fon­deur ma méthode de tra­vail. On se retrouve le mois pro­chain pour la tra­duc­tion sui­vante, et d’i­ci là, bonne lecture !

  1. Ceci dit, Win­dows 10 est une énorme amé­lio­ra­tion par rap­port à la ver­sion 8. Okay, l’ac­ti­va­tion par poin­tage est tou­jours pas vrai­ment pré­vue et très mal gérée ; okay, il remonte tou­jours la fenêtre active ; mais au moins il peut fonc­tion­ner logi­que­ment avec plu­sieurs fenêtres sur deux écrans.