Ça devait arriver…

Une petite note sur la pho­to illus­trant mon billet pré­cé­dent. Comme je l’ai dit, elle a été prise à tra­vers un cylindre de plexi­glas (ou autre maté­riau ana­logue), pla­cé autour du Pentax pour évi­ter que les gens touchent la maquette avec leurs doigts.

Elle a une autre par­ti­cu­la­ri­té : elle a été prise avec un smart­phone — le Galaxy Note 4 qui a rem­pla­cé mon fidèle et regret­té HTC Desire Z, lequel deve­nait inca­pable de lan­cer les appli­ca­tions Android récentes, snif. Ce n’est évi­dem­ment pas la pre­mière fois que je fais et publie des pho­tos de smart­phone, mais c’est la pre­mière fois que j’ai le choix entre une série de pho­tos prises avec un reflex (mon Pentax K‑5 à moi), une série prise avec un smart­phone, et que ces der­nières s’im­posent par K.O.

reflex_vs_telephone

Les cir­cons­tances sont un peu par­ti­cu­lières : je suis près du sujet mais je veux une pro­fon­deur de champ éle­vée, ce qui avan­tage le smart­phone. Et le cri­tère déter­mi­nant est, je pense, la pré­sence de la vitre, qui occa­sionne plein de reflets : le module du télé­phone, avec son objec­tif ridi­cu­le­ment petit, a une pupille d’en­trée très en avant et très étroite, qui per­met de prendre une pho­to à par­tir d’un point très pré­cis. Le 18–55 mm du reflex a une pupille plus grande pla­cée plus en arrière ; en cap­tu­rant des rayons d’une zone bien plus large, il reçoit donc plus de para­sites et immor­ta­lise plein de reflets très visibles.

Un pola­ri­sant aurait peut-être per­mis de limi­ter la casse, mais cela n’empêche qu’au-delà de ces consi­dé­ra­tions, la pho­to du smart­phone est exploi­table, mal­gré l’é­clai­rage dou­teux du salon. Avec la ges­tion du bruit numé­rique qui était la règle des smart­phones il y a encore trois ou quatre ans, ce n’au­rait pas été pos­sible. C’est grâce aux pro­grès de son cap­teur qu’il a été capable de pro­fi­ter de son avan­tage ponc­tuel sur le plan optique.

Bien sûr, vous me direz que l’angle de prise de vue n’est pas le même. Soyez ras­su­ré : de la série, c’est la pho­to où le reflex a cap­tu­ré le moins de reflets. Ce chan­ge­ment d’angle avait pour but de limi­ter la casse…