Achetez mon livre !
|Bon, en vrai, c’est pas mon livre, mais c’est quand même un peu moi qui l’ai fait : La photographie urbaine, prises de vue d’architecture et d’architecture d’intérieur a été écrit par Andreas Schulz, avant d’être traduit en français par votre serviteur.
Cette première expérience a commencé de manière un peu hachée : j’ai renvoyé un chapitre d’essai assez fidèle à l’original, mais qui ne “coulait” pas comme j’aime qu’un texte coule. Hélène, l’éditrice chargée de cet ouvrage, m’a tout de suite répondu de ne pas hésiter à prendre des libertés, tant que le fond était conservé ; deux pages plus loin, après avoir réorganisé quelques phrases, fusionné quelques paragraphes et éliminé quelques répétitions, je suis arrivé à la conclusion que ça me convenait beaucoup mieux et que le résultat était bien plus plaisant à lire !
Par la suite, la collaboration a été beaucoup plus fluide : Hélène m’a régulièrement fait des suggestions de corrections intelligentes, signalé quelques passages lourds ou indigestes, et a parfois laissé dix pages sans la moindre retouche. En somme, j’ai vite compris pourquoi l’ancienne collègue qui nous avait présentés m’avait dit un truc du genre : “j’aime bien bosser avec Eyrolles, leurs éditrices sont compétentes, elles vont pas te tailler un texte juste pour le principe de montrer qu’elles ont fait quelque chose, mais si elles ont des pistes d’amélioration elles hésitent pas à le dire”.
Quand j’ai reçu le bouquin, j’ai aussi apprécié la qualité d’impression. La photo d’architecture est un domaine traditionnellement riche en images léchées et particulièrement travaillées ; il aurait été dommage que le boulot de Schulz soit gâché par une réalisation terne. Ça n’est absolument pas le cas, le papier lisse et neutre comme l’impression précise collent tout à fait au sujet, et certaines pages ne dépareilleraient pas dans un magazine dédié à l’architecture moderne.
Une expérience intéressante, des échanges enrichissants et au bout du compte un bel objet : j’avoue, j’étais un peu dubitatif quand on m’a proposé le sujet (l’archi n’est pas mon genre photographique de prédilection), mais je suis très content du résultat.