Le retour du barillet Minolta
|Mes petits camarades de DPreview ont pu, à l’occasion de la Photo Plus Expo à New York, regarder de plus près une maquette du prochain reflex 24x36 mm de Ricoh. Sans surprise, celui-ci ressemble à un K‑3 (tant mieux), avec un écran orientable (cool), un prisme plus large (évidemment) et pas de flash (dommage). On voit que GPS et WiFi seront au rendez-vous, qu’il y aura moyen de mémoriser cinq modes personnalisés et que la pose B et la synchro flash ont toujours des modes dédiés, ce qui est appréciable pour les photographes avancés ; on note aussi que l’orientation de l’écran a l’air particulièrement étudiée.
Mais ce n’est pas de ces détails que je voulais parler.
Non, ce qui m’attire l’œil, c’est le barillet devant l’écran de rappel. Celui qui permet manifestement d’accéder aux réglages de correction d’exposition, de sensibilité, de rafale, de bracketing, de HDR, de grille, de stabilisation, de recadrage et de connexion sans fil. Selon toute logique, j’imagine que cela sélectionne en fait la fonction de la troisième molette, à droite de l’écran de rappel, mais il conviendra de vérifier — je ne serais de toute façon pas étonné que ça soit personnalisable, Ricoh permettant traditionnellement de modifier assez profondément le fonctionnement de ses appareils.
Il ne vous rappelle rien, ce barillet ?
Oui, quelques Nikon récents en ont eu un similaire. Sur le P7700, par exemple, il permettait de choisir entre qualité et style d’image, sensibilité, balance des blancs et bracketing. Ceci dit, il a disparu sur le P7800.
Mais en fait, c’est surtout une recette traditionnelle d’une grande marque disparue : ce barillet faisait partie des particularités ergonomiques des Minolta, qui le plaçait habituellement sur l’épaule gauche de ses appareils. Du Dimage 7 au A2 (et même l’α100 après le rachat de la division photo par Sony), il a équipé une belle série d’appareils, avant d’être éliminé par la mode des menus de réglages rapides.
On notera aussi que le barillet du prochain Pentax est plus complexe que jamais, avec pas moins de dix positions, et que certaines (± et Iso en particulier) sont redondantes avec d’autres réglages. Chacun se fera son idée, mais personnellement, ça me fait plaisir de revoir un bout du fantôme de Minolta — un peu comme quand j’ai vu un viseur orientable sur le Panasonic GX7…