Original
|Hier s’ouvrait le Salon de la photo, porte de Versailles. J’ai commencé par le stand Ricoh, et puis j’ai croisé quelqu’un, et puis j’ai papoté, et j’étais pris l’après-midi donc c’est le seul stand que j’ai visité hier matin, mais j’y retourne dès que j’ai fini ce billet. Bref.
Sur le stand Ricoh, il y avait, sous cloche, une maquette (ou un prototype, j’ignore son état d’avancement exact) du reflex Pentax à capteur 24x36 mm, un projet de longue date — le premier prototype, baptisé MZ‑D, avait été annoncé à la Photokina 2000 et présenté à la PMA 2001, avant que le lancement soit annulé, reporté, qu’un nouveau projet soit lancé, reporté, enterré, déterré, avant de finalement prendre corps l’an passé, et il devrait enfin arriver sur les étagères au printemps.
Bref.
Je vous ai déjà parlé de cet appareil il n’y a pas longtemps, sur la base de photos publiées par mes confrères de DPreview. Je n’avais pas détaillé l’autre aspect étonnant, parce que les photos manquaient de clarté sur ce point. Cette fois, j’ai pu tourner autour un moment pour essayer de voir en détails comment c’était fait — en essayant d’observer à travers la cloche de plexiglas qui le recouvre.
Donc, l’écran est fixé sur une charnière, lui offrant environ 90° de liberté de mouvement vers le haut. Rien que de très classique à ce niveau, le Nikon D750 en a deux comme ça (permettant aussi des mouvements vers le bas).
Mais le berceau sur lequel cette charnière est fixée est, lui, plus original. Il est supporté par quatre bras télescopiques, eux-mêmes tenus par une rotule à chaque extrémité. Ceux-ci offrent ainsi une liberté supplémentaire. J’ignore leur longueur maximale (et il n’était pas possible d’ouvrir la boîte pour toucher le boîtier, je suis pas le seul à avoir demandé), mais de toute évidence on a une vingtaine de degrés d’orientation supplémentaire, vers le haut, le bas, la gauche, la droite… et même en rotation, au cas où. Cela doit également permettre d’éloigner l’écran de quelques centimètres tout en le laissant dans l’axe du boîtier (là comme ça, je vois pas l’utilité, mais je pensais utile de mentionner cette possibilité au cas où quelqu’un aurait plus d’imagination que moi).
Il faudra voir en vrai les avantages et inconvénients de ce système par rapport aux classiques doubles charnières, aux rotules latérales, et surtout à l’originale rotule fixée sur un berceau à charnières qui équipe les Sony α77 et α99. Mais une chose est sûre : c’est original.