Köln

Lun­di, décol­lage à 6 h 55. Arri­vée à Köln peu avant midi, on fonce jus­qu’en salle de presse (ARGH ! elle est tout au nord, va fal­loir faire qua­si­ment 1 km à pied à chaque fois qu’on vou­dra y aller) pour poser nos sacs de fringues, et direc­tion Nikon. Plein de gens de la presse écrite, bonne ambiance. Lun­di après-midi, Canon nous file un ren­card là-bas, au bout de la pas­se­relle, laquelle est fer­mée pour tra­vaux : la galère com­mence… La jour­née se finit avec la confé­rence de Sam­sung, qui pré­tend s’at­ta­quer au TZ5 avec un com­pact à zoom x10 qu’on attend sérieu­se­ment au tour­nant sur le plan optique. On poste nos articles depuis la salle de presse, puis on arrive à l’hô­tel vers 21 h, le temps de voir qu’il y a du Wi-Fi mais qu’on n’a pas la clef — on la demande au gérant au p’tit déj le lendemain.

Mar­di, course toute la jour­née, avec quand même un moment un peu tran­quille avec Yazid Bel­ma­ni qui nous pré­sente son K‑m, un des petits reflex les plus érec­to­gènes que j’aie vus : c’est du Pentax, mais simple et léger. You­pi. Fuji nous fait une conf’ sur ses Super CCD et son appa­reil 3D, on voit vite fait ce que ça donne mais sans trop ren­trer dans les détails parce qu’on a ren­dez-vous avec un repré­sen­tant de la marque le len­de­main. On découvre la sur­prise du salon, signée Lei­ca, qui se croit obli­gé de lan­cer un nou­veau sys­tème moyen-for­mat pour faire sem­blant d’exis­ter. C’est lourd, moche et ergo­no­mi­que­ment très Lei­ca (com­prendre : aus­si moderne qu’un Asa­hi Pentax ou un Nikon F). Mais nul doute que ça va se vendre : Lei­ca a cette capa­ci­té, qu’elle par­tage avec Fer­ra­ri, de vendre très cher des trucs inuti­li­sables dans la vraie vie et d’en faire une qua­li­té. On finit la jour­née avec Luc Saint-Élie, qui se croit obli­gé de se payer ma tête pen­dant sa pré­sen­ta­tion offi­cielle du G1. Si vous avez vu la vidéo sur Focus-Numé­rique, vous avez peut-être remar­qué que le début de l’en­tre­vue est éga­le­ment la fin d’un fou rire… La soi­rée se passe autour d’une table chez Fuji, et on arrive à l’hô­tel après 23 h : la pre­mière actu du mar­di est donc publiée… le mer­cre­di, à 00 h 41, et la der­nière à 2 h 26 : à côté de moi, Renaud dort comme un son­neur, après avoir lais­sé à son Mac la res­pon­sa­bi­li­té d’en­co­der en flash les vidéos du jour.

Mer­cre­di, on zappe la conf’ Lei­ca pour aller direc­te­ment chez Fuji, où Franck Por­te­lance nous pré­sente les nou­veau­tés. Chouette, j’ai plus qu’à reprendre mon article de la veille : le Super CCD EXR n’aug­mente pas la dyna­mique en jouant sur l’am­pli­fi­ca­tion, mais sur le temps de pose, avec un hor­loge double à l’in­té­rieur. Pas con. Quelques ren­dez-vous plus tard, on zappe pour aller taper des actua­li­tés en salle de presse, his­toire de pas renou­ve­ler le cou­chage à trois heures du mat. On retrouve Yazid le soir venu, avec quelques col­lègues de la presse écrite, pour un dîner Pentax, qui se finit à l’hô­tel dans une ambiance plu­tôt cosy.

Le jeu­di, on découvre Bibble 5, pré­sen­té par son tra­duc­teur Vale­ry Lan­don. Il devrait car­ré­ment tenir la route face à Ligh­troom, et lui a le bon goût de tour­ner sur les sys­tèmes d’ex­ploi­ta­tion nor­maux. Après l’a­voir vu tour­ner un moment, pas exclu que je finisse par me le payer quand il sor­ti­ra pour de vrai. À midi, c’est du lourd : on a ren­dez-vous avec Yoshi­no­ri Mat­su­za­wa, d’O­lym­pus. De quoi voir le pro­chain reflex, et sur­tout la fameuse maquette de com­pact µ4/3 qui a tant fait rêver. Très inté­res­sant tout ça, sur­tout quand notre inter­lo­cu­teur sort le plus petit appa­reil Olym­pus, une camé­ra endo­sco­pique pré­vue pour être ava­lée, en nous annon­çant en rigo­lant le “nano‑4/3”. On se couche tôt (à peine minuit) pour pou­voir décol­ler ven­dre­di dans de bonnes conditions.

Le ven­dre­di donc, pré­pa­ra­tion de sacs. Oubli de gel douche, l’hô­te­lier sera content. Pas­sage en salle de presse (ouah, y’en a aus­si une près de l’en­trée Est ! Dingue ! Per­sonne l’a trou­vée, faut dire qu’elle est plus petite et beau­coup moins flé­chée) pour poser les sacs, puis direc­tion Tam­ron, où Marc Hour­rier nous pré­sente les der­niers cailloux. Curio­si­té : Tam­ron fabrique aus­si pour d’autres, et affiche dans une vitrine l’ob­jec­tif d’un bridge bien connu, offi­ciel­le­ment signé du construc­teur de l’ap­pa­reil… Après-midi en salle de presse, où je pro­gramme quelques news pour la nuit vu que j’ai pré­vu de prendre le same­di pour dor­mir. Vers 18 h, on court jus­qu’au train régio­nal pour rejoindre la gare, d’où on repren­dra le Tha­lys pour Paris. Pres­sés, on est à la bourre, du coup, on n’at­ten­dra qu’un quart d’heure que le Tha­lys décolle… You­pi. On mange dans le train (aïe, les tarifs, et puis pas moyen de payer par carte de cré­dit). Puis direc­tion le bou­lot, pour conti­nuer à taper des articles qu’il n’y aura plus qu’à envoyer. Sur­prise : le réseau Tha­lys est bien pré­sent. 6,50 € pour 2 h d’ac­cès, je prends. Du coup, à l’ar­ri­vée à Paris-Nord, j’ai mon compte d’ar­ticles pro­gram­més et j’ai même pas besoin de me connec­ter en ren­trant chez moi.

Same­di, repos. Entre les murs, avec trop de monde dans la salle et sur­tout quelques abru­tis qui font du bruit en fond de salle. Le film est pas mal, on y trouve des choses inté­res­santes, mais les rup­tures de rythme sont par­fois malvenues.

Dimanche, retour au bou­lot, j’é­coule mon stock d’ar­ticles de la Kina, et pré­pare la struc­ture de ceux publiés ce matin. Et je com­mence à taper l’ar­ticle sur le D90 sous-trai­té pour Micro Actuel.

Bon, là, autant le dire : vive­ment demain soir. Mal­gré la relâche de same­di, je suis un peu cla­qué et le week-end sera pas de trop. Par contre, quand j’ai été au cinoche same­di à pied, j’ai trou­vé ça super facile et pas fati­gant : c’est le deuxième effet d’un salon dans des bâti­ments d’un kilo­mètre sur six cents mètres.

Bonne nuit et déso­lé pour les fautes : trop fati­gué pour relire. Je ferai mieux la pro­chaine fois.